Mon expérience me prouve que peu de gens savent faire vivre une relation dans la durée. Dans une société de consommation où l’être humain se réduit à sa rentabilité, et où tout le monde est interchangeable, l’accent n’est pas mis sur le trait d’union mais sur la force de propulsion. J’ai assisté à un colloque cet automne et le maître mot de l’homme au micro ce jour là était « je veux du dynamisme ». Et ce devant une assemblée majoritairement féminine, femmes entre 40 et 50 ans se retrouvant sur la touche et pour une grande partie d’entre elles, déprimées voir en dépression. Anachronisme! Erreur de jugement provenant d’un homme entrepreneur qui ne perçoit sans doute pas que ces femmes sont au chômage parce qu’elles sont femmes. Et que ce qu’une femme peut apporter dans une société tient à sa nature de femme qui n’est justement pas d’être dans la propulsion.
Et si la femme était dans le trait d’union? Et si c’était justement ce trait d’union qui nous fait défaut aujourd’hui, dans notre système économique?